Creative People
“Bouyon” de cultures, où sont questionnées des pratiques, des mœurs, l’artivisme, l’action ou la place de l’artiste dans la cité…, Artincidence est devenu depuis 21 ans, un espace de rencontres pluridisciplinaires et transnationales.


Né en 1967 aux Abymes en Guadeloupe. Vit et travaille en Martinique. Plasticien, performeur, chercheur, docteur en arts plastiques, professeur à l’école supérieure d’arts visuels de la Martinique (CCA), chercheur sur le Bio art, Henri est aussi co-directeur avec sa compagne A. Guérédrat, du premier Festival International d’Art Performance (FIAP Martinique) et a co-créé aussi les laboratoires d’art performance à la savane des pétrifications depuis 3 ans.

Violoncelliste et Ingénieur du son de formation, Renaud Bajeux travaille comme sound designer pour le cinéma et collabore avec l’INA GRM (Groupe de Recherches Musicales) en tant qu’ingénieur du son et interprète depuis 10 ans. Entre 2017 et 2018, il compose à partir d’enregistrements du champ magnétique réalisés à l’aide de deux bobines électriques, tentant de rendre compte de ce hors-champs perceptif où se mêlent noise industrielle et chants harmoniques. Ce travail, paru chez Nahal Recordings sous le titre Magnetic Voices from the Unseen, a été sélectionné au Prix Russolo 2018 et aux concours Banc d’Essai 2017 et 2018. Il se produit par ailleurs en live avec le même dispositif dans des lieux tels que Les Instants Chavirés ou le Festival Château Perché. Sa musique se situe au carrefour de l’ambient, de la noise et du field recording.

LAZARO BENITEZ DIAZ Lazaro Benitez Diaz est performeur, chorégraphe et chercheur en danse, installé depuis 2022 entre Bogota et Marseille. Diplômé de l’Université des Arts de La Havane en études théoriques et recherche en danse et en Master 2 en Danse à l’Université de Paris 8, il dévoile sa première création en 2015 : Racines, construction personnelle de mon passé d’héros, suivi de Journal de campagne inédit en 2017, puis Je n’aime pas les talons en 2018. En 2020 il crée avec deux autres artistes cubains le Colectivo Malasangre et en 2022 présentent la pièce Que bolero o En tiempos de inseguridad nacional. Il travaille actuellement autour d’une cartographie de la danse contemporaine caribéenne et ses archives.

Née en 1967 en Martinique, Elise Fitte-Duval est diplômée de l’École des Arts Plastiques de la Martinique (1989). Elle a suivi également un cursus à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs à Paris (1990-1993). Depuis 2001, elle vit à Dakar au Sénégal. Elle travaille pour PanaPress depuis 2011. Dans son travail de photographe, Elise Fitte-Duval s’attache au mouvement sous toutes ses formes, qu’il s’agisse du mouvement du corps ou des mouvements sociaux. Elle a par exemple accompagné et documenté le mouvement « Y’en a marre » en 2011-2012. Elle a aussi photographié des groupes de danse contemporaine d’Afrique de l’Ouest, qu’elle a suivis sur de longues périodes. Elise Fitte-Duval s’est également spécialisée dans la photographie de scène et de portrait. Parmi ses nombreux travaux, citons les suivants : « La Lutte » (2009-2010), « Vivre les pieds dans l’eau » (2009), « Visages d’un mouvement citoyen » (2012), « Danser l’Espoir » (2004 – 2009), « Portraits nus » (1994).

Après être passée par la Fémis et l’Université Paris 8, Sonia est monteuse. Elle travaille aussi bien en documentaire qu’en fiction ou en film d’art, avec une prédilection pour les projets atypiques. Sonia aime voir les rushes avant de lire le scénario pour arriver au montage sans impressions pré-établies. Elle pense que chaque film se monte différemment des autres. Elle aime explorer des formes différentes de raconter une histoire, elle s’intéresse notamment aux nouvelles écritures. Depuis deux ans, elle travaille régulièrement au montage de vidéos de performances artistiques. Notamment sur celles filmées dans le cadre de l’édition 2022 du FIAP Martinique, mais aussi sur des captations des performances de la compagnie Artincidence.

Adepte du décloisonnement musical, Queen Ci est l’expression même d’un patchwork de sonorités qui nous électrise, nous épate, nous fait danser et nous émeut ! Elle se veut l’écho de ceux qui cultivendancefloorin esprit de recherche et distille aux gourmets de musiques des sélections raffinées, cosmopolites, modernes et toujours ensoleillées. Faiseuse de goût comme il en existe peu, ses DJ sets sont des histoires qui se jouent des codes et des tendances, flirtent avec l’inattendu, l’original, l’ancien, le nouveau. Son mot d’ordre : unir les cœurs sur le dancefloor !

Raphaël Gautier commence la guitare à l’âge de 9 ans, d’abord intéressé par le rock et ses dérivés. Au lycée, il se tourne vers les musiques improvisées et lance ses premiers groupes. Son baccalauréat en poche, il entre à l’école Jazz à Tours, trouvant entre autres l’enseignement d’Antoine Paulin ou Guillaume de Chassy. Il y obtient un DEM Jazz avec les félicitations du jury en 2019 et son projet Rotor se voit alors récompensé d’un prix de composition SACEM. Il intègre le Pôle Sup’93 en 2020, où enseignent Vincent Ségal ou Julien Lourau. Guitariste curieux, il navigue aujourd’hui entre Paris et Orléans, et officie dans plusieurs projets aux esthétiques variées : Rotor, Les Vendeurs d’Enclumes, Louise et Michel (finaliste Jazz Migration 2022), Diane Cluster Diane, Upseen, Oriélo, Cabot Cabot.